DISCOURS JUBILE : JEAN LOUIS FLUHR – DANIEL WOLFARTH – 2 JUIN 2012
Cliquez sur le lien pour lire le discours de Joseph Gascon : discours-jubil---Fluhr-Wolfarth-02-06-2012---Jospeh-Gascon.pdf
DISCOURS JUBILE :
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Je vous remercie de m’accorder quelques petites minutes afin de rendre hommage aux 2 jubilaires du jour.
Puisque l’on va parler du bon vieux temps, je voudrais pour commencer et comme de coutume, vous donner lecture d’un article paru dans le journal interne du club «L’ovale pour pas un rond». Pour mieux resituer cet article, je précise qu'à l'époque, les équipes ne comptaient bien souvent qu'un seul remplaçant, et celui-ci ne pouvait rentrer sur le terrain, en principe, que sur blessure d'un titulaire. A haut niveau, c'était même uniquement sur un avis médical. Cet article est paru dans l'ovale de septembre 1982, et écrit par notre pote Michel Dannenberger dit Danone !
LECTURE ARTICLE OVALE.
Voilà, c’était un petit clin d’œil à l’histoire du club et même temps, une revanche que j’accorde, 30 ans après, à Michel, car je suis le coach visé dans cet article.
Habituellement, c’est Mr Gascon qui se charge de rendre hommage aux jubilaires. Mr Gascon s’excuse aujourd’hui, il est absent en raison d’un problème à un genou. Cependant, il m’a fait parvenir son discours que je vous lis maintenant :
« Dans le cadre de notre journée du jubilé, nous avons cette année le plaisir de fêter
Avec Daniel, on ne peut que jeter un regard vers son papa Teddy qui participa activement à la restauration du stade de la route d’Aspach et fut l’animateur et le capitaine pendant longtemps de l’équipe première. Daniel, âgé de 8 ans, suivait l’évolution sportive du club, accompagné de sa maman Monique et de son petit frère Christophe. Une quinzaine d’années plus tard, le père et le fils allait se trouver tous les 2 sur la photo de l’équipe qui allait disputer le lendemain, la finale historique de 1982. La photo prise sur le pont de la Thur, et parue dans le journal l’Alsace, rassemblait 22 joueurs. Mais il ne faut pas s’y méprendre, ne s’agissant pas comme actuellement d’une équipe comprenant 15 joueurs titulaires au départ et 7 joueurs sur le banc de touche, prêts à intervenir à tout moment dans le jeu sur initiative du coach. A l’époque, seuls 2 remplacements étaient admis suite à des blessures. En tous cas, la photo du pont représentait une grande famille, bien soudée avant un événement mémorable. Par la suite, Daniel allait figurer régulièrement dans l’équipe 1, solidement installée en division honneur, alors que Dédi à l’approche de la cinquantaine, déployait une bonne dose d’énergie dans les matchs de l’équipe 2.
A la fin des années 80, Daniel, trop accaparé par ses occupations professionnelles, allait cesser son activité de joueur, mais son engagement dans le club ne s’arrêta pas là.
En 2005, étant désormais plus disponible à Thann, il prenait le relais
Au bout de 5 années à la présidence (son quinquennat), il put se retirer en recueillant la satisfaction de tous les membres et passer à son tour le relais à Pierre.
On ne sait comment Jean-Lou, un résident de la vallée a pu être guidé vers le RCT dans les années 70, à une époque ou Jean-Marie Bodot, en tant que capitaine-entraineur avait entrepris un redressement de l’équipe1.
N’étant pas issu de nos équipes de jeunes, Jean-Lou assimila très vite les fondamentaux du jeu aux avant-postes de
A la fin des années 70, il allait interrompre son parcours rugbystique, manquant notamment la période faste de 1982. Mais il reprit du service en 1983, toujours aussi solide dans une compétition du niveau de la division honneur.
Dans la vie associative du club, Jean-Lou se fit remarquer par sa bonne humeur communicative, participant avec enthousiasme aux épisodes de la 3ème mi-temps et au cours des différentes sorties.
Aujourd’hui encore nous le trouvons parfaitement intégré dans les activités des old blacks et souhaitons pouvoir encore compter sur lui pendant de longues années avec tout son dynamisme. »
Fin du discours.
Je me permets quelques petits ajouts personnels à ce qui a été dit par Joseph Gascon concernant la carrière de nos jubilaires qui ont marqué l’histoire du club, chacun à leur manière. Le style n’est pas tout à fait le même. (Merci aux jubilaires de prendre tout ce qui suit avec le sourire).
Daniel, c'est étonnant, est arrivé assez tard au rugby. Malgré le dévouement de son célèbre papa Teddy pour le RCT, membre fondateur, Daniel n'a commencé sa carrière qu'à l'âge de 21 ans, en 1979, préférant certainement jusqu'à là, s'adonner aux joies du ski et de
Daniel s'est principalement illustré en tant que président du RCT après avoir été vice-président lors du règne de Marcel CLAERR. Roi du club durant 5 années, Daniel a su mettre en place de solides structures, et donner naissance à la marche gastronomique dont il assure toujours l'organisation en collaboration avec les handballeurs. Daniel fut un président économe. Dépenser est un verbe qu’il a du mal à prononcer ou entendre. Je me souviens, par exemple, d’un match à Dieulouard, il y a quelques années. Mickael Burgy y faisait sa rentrée après avoir purgée une suspension (je précise qu’un carton rouge coute 150€). A peine sur le terrain, lors d’une petite échauffourée, Michael met un « coup de ventre », l’arbitre l’expulse aussitôt provoquant la colère de Daniel qui imaginait déjà la nouvelle amende que le club allait recevoir. J’ai eu l’impression de voir une bande dessinée d’oncle Picsou et une bulle nous montrant des billets, munis de petites ailes, qui s’envolent.
Cet incorrigible mangeur de cacahuètes, de wienerlas et de glace à la vanille, 3 choses auxquelles il a du mal à résister comme nous avons pu le constater, à même rechausser les crampons à l’aube de la cinquantaine, lorsque le besoin s'en est fait sentir, notamment lors de la dernière remontée en honneur ou il a évolué à plusieurs reprises avec l'équipe réserve.
Wolfarth est un des grands noms du rugby Thannois depuis la création du club en 1966, la preuve :
Un jubilé Wolfarth a déjà eu lieu, il y a 20 ans, le 13 juin 1992, c'était celui du père de Daniel, Teddy, qui comme je l’ai dit avant, est membre fondateur du RCT - son frère Christophe entraine les cadets depuis plusieurs années, formation dans laquelle évolue son fils, quant à sa maman Monique, elle se promène derrière les mains courantes des stades de rugby depuis maintenant plus de 45 ans.
Toujours dispo pour le club, même pour les tâches ingrates auxquelles les jeunes ont du mal à participer, Daniel est toujours au comité du RCT, il est et sera certainement longtemps encore de cette race de dirigeant qui fera toujours avancer les choses.
Jean-Louis est arrivé au club en 1973. Mr Gascon nous dit ne pas savoir très bien comment il a atterri au rugby. En fait, Jean-Louis a commencé à jouer au rugby à l’armée, dans le haut rhin. D’abord mobilisé dans le sud de la France et étant devenu papa entre temps, il a été rapproché de son domicile et muté à Mulhouse. Un sous-off, originaire du Sud-ouest lui a alors enseigné les bases du rugby. Cela ne s’invente pas, le régiment s’appelait le 57ème Régiment de Commandement et de Transmission, le 57ème RCT !
Jean-Louis, surnommé Louya, a rapidement été très populaire. Lors de son arrivée au club, il exerçait la profession de boucher à Saint-Amarin. Amoureux de son métier qu'il pratique encore aujourd'hui, Louya profitait du dimanche, entre 15h et 17h pour faire quelques heures supplémentaires sur les terrains de rugby d'Alsace-Lorraine ou il fut un solide pilier, en compagnie de ses amis poètes de la 1ère ligne tels que Hubert et
Puis, Jean-Louis est venu travailler à Thann, au Sunac ou migros ou au gros (je ne sais plus exactement le nom de ce magasin du centre ville) grâce à Pierrot Ballavoine ou il a rejoint un autre célèbre Thannois Patrick Pied. Il a ensuite émigré à Bourtzwiller ou en plus de son poste de chef boucher, il assurait régulièrement le service d'ordre du magasin.
Lors des repas d'après entrainements, il nous contait régulièrement quelques savoureuses histoires qu'affectionnait beaucoup l'assistance.
Mais Jean-Louis a également mis ses talents de boucher à la disposition du club lors des manifestations ainsi que lors des repas du jeudis soir (on s'entrainait le jeudi). Qui a pu oublier ses fameux Mounischalas à la sauce blanche ? Certainement pas nos amis Ariègeois de la Barguillière que nous avions reçu lors d'une tournée, et qui ont frôlé la syncope en apprenant qu'ils avaient mangé des couilles de taureaux.
A en croire les histoires qui se racontent encore aujourd'hui, Jean-Louis a également laissé un grand souvenir aux participants de la tournée à Singmaringen, ou comme les autres, il a assisté, impuissant, au début de noyade de Nicolas Nappi. Il a également participé à la tournée à Tautavel en 1983.
C'est toujours un immense plaisir de revoir ce volubile ami très cher aux anciens, qui tient aujourd'hui encore une place particulière dans notre estime.
Merci, vous pouvez applaudir les 2 jubilaires.
Pour vous remercier et vous démontrer toute notre affection, les olds black vous offrent ces petits cadeaux :
Remise maillots :
Daniel
Les épouses méritent elles aussi, un coup de chapeau, ne serait ce que vous avoir supporté jusqu’à maintenant :
Fleurs aux épouses :
Violette
Pascale
Comme d’habitude, nous allons récompenser les meilleurs acteurs des deux rencontres. Une nouveauté cette année, les auteurs de la meilleure, et de la pire action vont être récompensés avec des objets qui les symbolisent.
Récompenses :
Au joueur le plus vaillant, le Soulier d’argent
A l’homme du match à toucher, le Soulier d’or
A l’homme du match réel, le Ballon d’or
Nouvelles récompenses cette année :
Pour la meilleur action individuelle, l’ampoule d’or
Pour l’action la plus pourrie, Balayette d’or
Philippe DIET
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